Nouveau venu dans la team Ginini Antipode, Raphaël Montoya excelle malgré son jeune âge (pas encore 24 ans) depuis déjà de nombreuses années en triathlon et en course à pied.

Né à Nice le 24 novembre 1995, Raphael débute en triathlon à l’âge de 13 ans et commence à s’entrainer sérieusement en course à pied à la même période.

Du côté des labours et du tartan, il commence à faire parler de lui en 2011 quand il prend la 5eplace des championnats de France cadets de cross à Paray Le Monial avant de réaliser un excellent 8’43 sur 3000m pour sa première année.

En janvier 2012,  il s’empare dans sa ville natale du record de France cadets du 10km route avec un supersonique 31’22 avant de terminer malheureux 4edes France de cross disputés à la Roche sur Yon dans des conditions dantesques.

L’année suivante, il devient vice-champion de France de cross juniors devant un certain Julien Wanders qui est devenu depuis l’un des meilleurs fondeurs européens de tous les temps (recordman d’Europe du 10km et du semi-marathon).

Les coups d’éclat des années « jeunes » laissent alors place à de rares apparitions en course à pied. Il met cependant un point d’honneur à descendre son chrono sur 10km route chaque année sur la promenade des Anglais (30’23 en 2015 puis 29’36 en 2017 et 29’38 en 2019).

En réalité, Raphaël a toujours donné la priorité au triathlon devenant pour la première fois champion de France en 2013 puis champion du monde juniors en 2014 à Edmonton au Canada (4el’année précédente) ! Il réalise le doublé chez les espoirs (U23) en glanant le titre planétaire tant convoité du côté de Rotterdam en 2017.

Après ces deux médailles d’or au plus haut niveau international, deux belles médailles d’argent viendront compléter son palmarès aux championnats d’Europe de Triathlon de Kitzbühel et à la coupe du monde de Madrid chez les seniors.

Son année 2019 semble partie sur les chapeaux de roue puisqu’après avoir égalé son record sur 10km route, Raphael vient de signer un excellent 14’14 sur 5000m en solitaire sur la piste de Monaco. Comme un air de répétition générale avant la coupe du monde de Madrid qui se déroule ce week-end du 4 mai.

Même si les Français font partie des meilleurs spécialistes mondiaux et que la densité est importante (Vincent Luis, Léo Bergère et Dorian Conynx font partie du top 5 mondial auquel on peut rajouter Pierre le Corre) , Raphaël compte bien endosser la trifonction tricolore lors des prochains Jeux Olympiques de Tokyo où ils seront trois représentants de l’Hexagone à avoir cette chance.

Nous y croyons dur comme fer ! Et nous l’accompagnerons dans sa quête du Graal olympique.