Ginini antipode soutient l’association César Marche avec Vous

Ginini antipode est heureux d’apporter son soutien à l’association César Marche avec Vous, à l’origine d’initiatives qui changent la vie de ses bénéficiaires de manière très concrète.

Une action en trois volets :

Soutenir des projets et réunir des fonds pour favoriser l’autonomie, la mobilité, l’indépendance, l’intégration et l’épanouissement de César et des enfants en situation de handicap
Informer, soutenir et former les parents et l’entourage des personnes en situation de handicap dans le monde
Sensibiliser l’opinion publique au handicap en général et plus spécifiquement au CMV, à la précarité, à la maltraitance et à l’exclusion des enfants

L’histoire de César :
César est né le 11 décembre 2013
Dernier enfant d’une famille nombreuse, César est très (beaucoup trop) calme, sa famille observe très peu de babillage. A 6 mois, il ne tient toujours pas sa tête, ne réagit pas au bruit.
Le diagnostic tombe à 10 mois : lésions cérébrales consécutives à une infectio Cytomegalovirus – CMV in-utero.
Concrètement les séquelles du CMV chez César sont : un retard psycho-moteur général, des troubles vestibulaires, une hypotonie axiale, des troubles de la marche, des troubles auditifs et visuels, des troubles du langage, des troubles de l’oralité, des troubles sensoriels et des troubles du spectre autistique.

Qu’est-ce-que le CMV (Cytomegalovirus) ?

Le CMV est un virus de la famille des herpesviridae, un cousin de l’herpès simplex (qui provoque des poussées de boutons de fièvre) ou de la varicelle/zona. Très contagieux, il sévit communément dans les crèches, halte-garderies et autres lieux de garde collective d’enfants. En cause : « il se transmet par contact direct, via tous les fluides corporels contaminés, qu’il s’agisse des larmes, de l’urine ou des selles, » explique le Dr. Olivier Picone, gynécologue-obstétricien à l’hôpital Foch de Suresnes et spécialiste du CMV. Et de préciser : « Le virus survit, entre 10 et 20 minutes sur les jouets, jusqu’à ce que la salive soit sèche ». Résultat : en portant à la bouche lesdits objets (entre autres biais de contamination), 25 à 50 % des enfants gardés en collectivité contractent le virus et peuvent donc, in extenso, contaminer leur entourage. D’autant plus que le CMV n’a pas de variation dans le temps : il est en constante circulation et « peut donner des récurrences et des réinfections quand une nouvelle souche du virus apparaît », souligne Dr. Picone. En résumé : « une fois contaminé, on ne se débarrasse jamais du CMV ».

Le cytomégalovirus : un virus généralement anodin

Autre particularité du CMV : la difficulté qu’il peut poser au moment du diagnostic. En effet, « la très grande majorité des infections (9/10) se passent d’une manière inapparente », précise ainsi le Dr. Andreas Werner, pédiatre à Villeneuve-lès-Avignon et membre de l’Association Française de Pédiatrie ambulatoire (AFPA). « Les patients malades peuvent présenter une pharyngite avec asthénie (une grande fatigue physique, ndlr.), des céphalées et courbatures, un peu comme un syndrome grippal, plus rarement une pneumopathie ou des atteintes neurologiques ».
Difficile à identifier, le cytomégalovirus est heureusement généralement sans conséquence chez les enfants comme chez les adultes. Par contre, il peut être plus préjudiciable pour les personnes immuno-déprimées et les enfants à naître, surtout s’il est contracté par la future mère au cours du premier trimestre de grossesse. En effet, si le fœtus est à son tour contaminé, il peut développer des troubles auditifs, voire dans de rares cas, souffrir de handicaps psycho-moteurs. Le gynécologue se veut toutefois rassurant : « quand la mère est infectée pendant la grossesse, le fœtus ne l’est pas forcément et si il l’est, il n’a pas forcement une forme grave, loin de là. Dans la majorité des cas, les fœtus infectés n’ont strictement aucune séquelle. Par ailleurs, la moitié des femmes enceintes ont déjà rencontré le CMV avant leur grossesse et le risque de réactivation possible est très faible et ne nécessite pas de prise ne charge particulière ».

Des dépistages rares, des traitements inexistants

Aussi minimes soient ces risques, on peut se demander pourquoi on ne procède pas à un dépistage des populations à risques, comme les professionnelles de la garde d’enfant ayant un projet de maternité ou les futures mères dont les aînés sont accueillis en collectivité (1). «  La position des sociétés savantes est claire, » explique le Dr. Picone. « Pour qu’il y ait des dépistages systématiques, il faut un traitement. Or il n’y en a pas pour le cytomégalovirus ». Il y a des traitements mais encore à titre expérimental. Le Collège National des Gynécologues-Obstétriciens Français (CNGOF) a toutefois tenu à apporter des précisions, en évitant tout catastrophisme. Sa position : éviter le dépistage systématique sans information. « On cherche aujourd’hui plutôt à mieux échanger avec les futurs parents et faire un dépistage du CMV si ces derniers en émettent le souhait » et si des signes échographiques ou des épisodes de fièvre le justifient.(2)

Cytomégalovirus : la prévention est primordiale

Face à un virus sans symptôme ou presque, impossible de procéder à l’éviction d’un enfant malade. La solution la plus efficace contre le CMV : la prévention pour éviter la contagion. D’autant plus que le cytomégalovirus « est assez fragile. Il est détruit par la chaleur et les produits désinfectants habituels comme l’eau de Javel, le savon et les solutions hydro-alcooliques », précise le Dr. Werner.
Les bons gestes à adopter (3):
– Se laver systématiquement les mains, notamment après chaque change.
– Nettoyer régulièrement les jouets et autres objets que les enfants prennent en bouche… et que le personnel en contact avec les enfants prend en main, à commencer par les smartphones. En effet, « on retrouve en moyenne jusqu’à dix fois plus de bactéries sur les écrans de Smartphones que sur les abattants des toilettes publiques, » tient à souligner le pédiatre.
– Eviter d’échanger ou de réutiliser les couverts et les verres, les affaires de toilettes.
– Eviter les contacts buccaux avec les larmes, la salive des enfants en garde.
– Echanger avec les parents sur les bons gestes à adopter à la maison, surtout en cas de nouvelle grossesse (éviter les baisers sur la bouche, etc.).
– Pour les personnes ayant un projet de maternité ou pour les femmes enceintes encore en activité, aborder au plus tôt la question d’une éventuelle exposition au cytomégalovirus avec son praticien. Une sérologie (prise de sang) pourra être réalisée, dans certains cas, pour déterminer si la patiente a déjà été infectée par le CMV.
Le Cytomegalovirus, appelé aussi CMV est un virus appartenant à la famille des Herpesviridae.
Bien qu’il soit inoffensif la plupart du temps, le CMV peut avoir des conséquences graves pendant la grossesse pour le fœtus, surtout lorsque l’infection a lieu au premier trimestre.
En France, 1 patiente sur 100 est contaminée par le CMV durant sa grossesse. Le risque de se contaminer est plus élevé chez celles qui ont un enfant gardé en collectivité ou qui travaille avec des enfants, dans une crèche par exemple. Une fois touchée par le CMV, la femme enceinte a 30% de risque de transmettre le virus au fœtus.
Les conséquences sur ce dernier peuvent être graves : le CMV est une cause fréquente de troubles de l’audition, de handicaps, mais aussi, dans certains cas, de décès.

Ginini antipode a souhaité apporter sa contribution à trois projets majeurs :

Accompagner l’association dans l’aide apportée aux familles afin qu’elles puissent financer les opérations et soins de leurs enfants.
Soutenir l’association dans la prise en charge des formations pour des thérapeutes.
Appuyer l’association dans l’aide aux structures d’accueils d’enfants en situation difficile partout dans le monde.

Si l’action de César Marche avec Vous vous intéresse vous pouvez vous aussi vous impliquer et en apprendre plus en consultant leur site web :

https://cesarmarcheavecvous.wixsite.com/monsite/copie-de-la-sdr-de-cesar